Veillée de Noël

Veillée de Noël

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Pour le reste du monde, il s’agissait surement d’un lundi comme les autres ; mais pour les étudiants du Foyer Saint Paul et leur équipe d’animation, ce fut une soirée de Noël hors du commun. Tout d’abord un diner somptueux ouvrit les festivités, le tout, dans une atmosphère de chaleureuse détente hivernale ; ô combien les rires et les accoutrements divers et variés furent au rendez-vous ! En effet, l’équipe cuisine n’avait pas manqué de mettre les bouchées doubles (c’est le cas de le dire, nous avons mangé comme des Rois… mages cela s’entend), et la décoration de la salle reflétait la lueur joyeuse qui illuminait nos cœurs respectifs !

Ce fut ensuite ce que j’aurai l’audace d’appeler le spectacle du siècle. En effet, c’est devant les visages abasourdis de tous que se sont exprimés les nombreux talents, parfois plus qu’insoupçonnés, des frères et sœurs du Foyer ! Tout y est passé ; la virtuosité du batteur Quentin, ponctuée des rythmes tribaux de Martin, les envolées lyriques de Laure et Baptiste, dignes des plus grands ténors de la chanson françaises, la créativité musicale touchante d’Anne-Lise, délicatement suivie des subtiles (mais non moins viriles) démonstrations sportives de l’autre Baptiste, le tout survolé des acrobaties spectaculaires de Greg. L’humour fut également au rendez-vous ; Jacques nous offrit en effet une caricature sans pareille du troisième âge, de même que Grégoire nous fit découvrir son habileté à se fondre dans la peau d’autres personnages. D’autres, quant à eux, mesuraient leurs connaissances dans un quizz plutôt déjanté, proposé par Marin. C’est enfin le cœur qui fut touché, par la tirade christique mais non moins théâtrale du Père Sébastien, le tout ponctué d’un slam poétique, qui, en plus de nous faire (re)découvrir le mystère de Noël, nous révélait la plume sans pareille de Jean-Baptiste, et la sensibilité talentueuse de Marie au piano. Tout y était vous dis-je ! Et glaçage sur la buche (pour ne parler ni de cerise, ni de gâteau, vous conviendrez que ça n’est pas la saison), la Ribambelle nous gratifia de ses plus belles mélodies. Et c’est lors de la clôture de la soirée, rassemblés à la bougie autour de l’Autel de la petite chapelle, que je me fis cette réflexion, au gré des mélopées priantes ; « Dieu, que le peuple du Seigneur a du talent! » Pour ce qu’il convient d’en faire, de tous ces talents, ce n’est pas à moi de le dire (cfr. Matthieu, 25, 15-30). En tout cas, voilà qui donne envie de les faire fructifier, toujours plus ! Et vous, qui nous lisez, profiterez-vous de Noël pour distribuer le votre à tour de bras ?

Joyeux Noël !

Marin mort de like Izoard